Le régulateur de taux de glucose dans le sang est l’insuline. Elle a pour fonction principale d’empêcher la glycémie de monter trop haut.
Définition de l'insuline
L’insuline est une hormone hypoglycémiante, fabriquée par les îlots Langherhans du pancréas. Chez une personne non diabétique, l’insuline est sécrétée en petite quantité 24h/24 (sécrétion basale). La sécrétion basale, c'est la quantité d’insuline couvrant les besoins de base en insuline.
Rôle et fonctionnement de l’insuline
Au moment de la consommation du repas, et en particulier lors de l’ingestion de glucides, la glycémie s’élève, entraînant immédiatement une sécrétion de l’insuline par l'organisme. Le bolus est la quantité d’insuline sécrétée pour couvrir les besoins correspondant à un repas ou à une collation. Ainsi la glycémie peut augmenter légèrement, puis s’abaisser à un taux normal, et le glucose être converti en réserve et en énergie. Ce système ne fonctionne pas correctement chez certaines personnes, elles développent du diabète.
- Dans le cas du diabète de type 1, ces personnes doivent s’injecter de l’insuline dès la découverte du diabète.
- Pour le diabète de type 2, le besoin en insuline intervient plus tard, après une certaine évolution de la maladie.
Les différentes familles d'insuline "apportée"
Sur le marché français, il existe une trentaine d’insulines commercialisées par trois laboratoires pharmaceutiques : Lilly, Novo Nordisk et Sanofi Aventis. On peut séparer les insulines en 4 catégories :
On distingue les différentes insulines, en fonction de leur durée et rapidité d’action.
L’apport d’insuline se fait soit sous forme d’injections (avec une seringue ou un stylo), soit avec une pompe à insuline, appareil portable (ou plus rarement “implantable”), destiné à administrer l’insuline en continu.
La quasi-totalité des insulines existe sous forme de :
- Stylos injectables ou seringues
- Cartouches
- Flacons
La multiplicité des insulines et des marques permet d’adapter au mieux le traitement en fonction de chaque patient : état clinique, âge, poids, taille, mode vie…
Quel que soit le schéma d’insulinothérapie et le profil du patient, l’objectif demeure le même : maîtriser la glycémie tout au long du cycle biologique, soit 24h avec alternance d'un jour et d'une nuit (nycthémère).
sources:http://www.afd.asso.fr/
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