Qu’est-ce que la surveillance glycémique ?
Elle se surveille de 2 façons :
- En laboratoire d’analyse : tous les 3 mois, on mesure la glycémie à jeun oul’hémoglobine glyquée (HbA1c)
- Par un lecteur de glycémie : le patient peut contrôler plusieurs fois par jour sa glycémie capillaire(sur une goutte de sang) à des moments précis. C’est ce qu’on appelle l’autosurveillance glycémique (ASG).
Cette surveillance est prescrite par le médecin en fonction du type de diabète et du type de traitement.
Elle est indispensable dans le diabète de type 1, nécessaire dans le diabète de type 2 insulinotraité, et variable pour les diabétiques de type 2 non insulinotraités.
Cette autosurveillance sert principalement à contrôler et prévenir les déséquilibres (hypo/hyper) et à adapter son traitement. Elle permet aussi de voir l’effet d’un aliment, d'une pratique sportive ou d'une activité physique sur sa glycémie.
A quelle fréquence tester sa glycémie ?
Avant toute vérification, il est nécessaire de connaître ses objectifs glycémiques : à jeun et 2 heures après les repas (post-prandial). Votre médecin déterminera avec vous ces objectifs ainsi que la fréquence de mesure.
Il n’existe pas de règle universelle. Toutefois, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande :
- Pour le diabète de type1 : au moins 4 tests par jour. Les objectifs glycémiques sont fixés à 71mg/dl avant le repas et < 160mg/ dl en post-prandial.
- Pour le diabète de type 2 : dans tous les cas, les objectifs glycémiques sont fixés entre 70 et 120 mg/ dl avant les repas et 180 mg/dl en post-prandial. Selon le type de traitement la fréquence est variable.
Consulter les recommandations de la H.A.S
Diabètes de type 1 et 2
Diabète de type 2
Dans certaines situations particulières, il est conseillé d’effectuer des contrôles supplémentaires (avant de conduire, avant et après des efforts physiques intenses, dans des circonstances de repas ou d’activités inhabituelles, en cas de suspicion de malaise hypoglycémique…)
Quel matériel utiliser ?
Pour mesurer soi-même sa glycémie, il faut :
- Un lecteur de glycémie : l’appareil n’est remboursé par la Sécurité sociale tous les 4 ans qu’en cas de diabète traité par insuline ou de rétinopathie diabétique.
- Des bandelettes ou électrodes (stockées à sec)
- Un stylo autopiqueur à usage strictement personnel • Des lancettes (fines aiguilles ): à usage unique, à adapter à l’autopiqueur
- Du savon
Pour le contrôle, on effectue généralement un prélèvement sanguin sur le bout du doigt.
- Avant tout prélèvement, vérifier l'état du matériel : fonctionnement du lecteur, date de péremption des bandelettes ou électrodes, le fonctionnement de l'autopiqueur, propreté du matériel...
- Se laver les mains au savon et à l’eau chaude (pour favoriser l’arrivée du sang). Ne pas utiliser de désinfectant, de crème ou de lotion, cela fausserait les résultats.
- Bien se sécher les mains pour obtenir un prélèvement de bonne qualité
- Laisser pendre la main pour favoriser l’irrigation sanguine ou masser légèrement le doigt
- Insérer la lancette dans l'emplacement prévu sur l'autopiqueur.
- Prélever ensuite une gouttelette de sang (piquer sur le côté du doigt) et approcher la bandelette ou l’électrode (elle-même insérée dans le lecteur) de l’échantillon de sang. Le sang monte par capillarité et le lecteur affiche la glycémie en quelques secondes. N'hésitez pas à solliciter votre équipe soignante pour vous aider à effectuer les bons gestes.
- Consigner ensuite ces résultats sur un carnet d'autosurveillance glycémique en indiquant vos commentaires. Si vous disposez d’un logiciel, vous pouvez télécharger automatiquement ces résultats à partir de votre lecteur. Votre médecin pourra analyser ces résultats lors de chaque consultation.
- Attention : jeter les aiguilles et les bandelettes dans des collecteurs prévus à cet effet et non directement à la poubelle.
sources:http://www.afd.asso.fr/
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