Diabète : Le soutien psychologique

Psycho
Tant à l’annonce du diagnostic qu’au quotidien, le diabète n’est pas facile à accepter. Afin d’y arriver, il est nécessaire – et normal – de passer par différents stades préalables.
Le soutien psychologique
À certains moments dans la vie, on peut avoir besoin d’un coup de pouce pour exploiter ses ressources personnelles et pouvoir pleinement s’accomplir. Dans le cas d’une maladie, le soutien psychologique repose essentiellement sur des thérapies brèves. Majoritairement basées sur la relaxation, ces thérapies sont axées sur la recherche de solutions plutôt que la compréhension des causes. L’objectif ? Obtenir à court terme un changement de vision ou de comportement du patient. Résultat : une dizaine de séance suffisent parfois pour se sentir mieux. Le travail du thérapeute consiste à aider le patient à puiser dans ses ressources vives pour faire le deuil de son équilibre rompu. Et continuer à vivre. Car même malade, la vie doit garder tous ses droits. Revue de détail des approches thérapeutiques les plus courues, parmi les quelques centaines qui sont à votre disposition.

La relaxation
C’est LA technique corporelle de base. La relaxation est une thérapie simple basée sur la respiration et la création d’un vide mental. Elle permet de « décélérer » et de faire baisser la tension liée à une vie quotidienne surchargée.

La sophrologie
Plus complexe que la relaxation, la sophrologie associe la relaxation, la méditation orientale, le yoga et la pensée positive (représentations et suggestions mentales positives de situations angoissantes). Elle vise à permettre au patient de prendre du recul et de relativiser une situation anxiogène pour lui. La sophrologie est généralement indiquée dans le traitement du stress.
Les Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC)
C’est la thérapie par immersion ! Le principe ? Tout ce qui a été appris peut être « désappris » - notamment ces comportements involontaires qui vous gâchent la vie et dont vous aimeriez vous débarrasser - par des mises en situation réelles de « déconditionnement ». Pour ce faire, ces thérapies jouent sur les deux registres de notre processus de pensée, à savoir le comportement (attitudes, réactions…) et la cognition (fonctions permettant à l’organisme d’interagir avec son milieu telles que la perception, la mémoire, l’intelligence…). Les TCC sont plutôt indiquées dans le traitement des troubles anxieux, du stress, de la boulimie, des troubles sexuels et de certaines phobies.

L’hypnose
Issue de deux écoles (suggestion passive ou participation active du patient dans l’hypnose Ericksonienne), l’hypnose vous plonge dans un état intermédiaire entre la veille et le sommeil appelé Etat Modifié de la Conscience (EMC) qui va permettre au thérapeute d’accéder à votre inconscient afin de faire resurgir les événements générateurs de blocage ou de tension. Ceci sur fond de détente et de relaxation. Contrairement à l’image que l’on s’en fait, l’hypnose ne vous fait absolument pas perdre le contrôle de vous-même mais vous permet au contraire d’interrompre la séance à tout moment. Là encore, il existe plusieurs sortes de thérapies, dont l’hypnose EMDR (Eyes Movement Desensitization and Reprocessing, mouvements oculaires de désensibilisation et de retraitement), popularisée par le psychiatre et auteur à succès David Servan Schreiber. L’hypnose intervient aujourd’hui dans bon nombre de situations comme le stress, la perte de poids, l’arrêt du tabac ou encore le traitement de la migraine et des douleurs.

Les autres psychothérapies
Analyse transactionnelle, gestalt thérapie… On dispose aujourd’hui d’un véritable arsenal pour se faire aider psychiquement. Globalement, toutes ces techniques visent à favoriser la libre expression des sentiments et des émotions vraies en lien direct avec la maladie, dans le but d’aider le malade à acquérir les compétences psychiques lui permettant de surmonter un handicap avéré ou une difficulté passagère. Tout en pensant et en agissant de manière appropriée.
Si, à un moment où un autre, un travail sur les causes du mal-être s’avère nécessaire, un travail d’analyse complémentaire doit être envisagé. Dans tous les cas, parlez-en avec votre médecin qui saura vous orienter vers la thérapie - et le thérapeute - les mieux adaptés pour vous.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire